Le nickelage chimique est un traitement de surface anticorrosion qui protège également vos pièces mécaniques de l’usure.
Ce procédé autorise le traitement de pièces de formes complexes. Le dépôt de nickel sera parfaitement uniforme, au micron près, même dans les recoins ou dans les alésages les plus inaccessibles de votre pièce.
Nous pouvons moduler les caractéristiques mécaniques du revêtement de surface en fonction de vos souhaits et ainsi favoriser plutôt la dureté ou plutôt la tenue en corrosion.
Unique en Europe, notre ligne est intégralement automatique. Elle est capable de traiter simultanément différents matériaux grâce à son pilotage “intelligent”. Elle offre des débits de production importants pour les grandes séries mais saura aussi s’adapter aux petites séries.
Les capacités maximales de nickelage sont : 2000 x 1000 x 800 mm, 1,3 tonnes.
Afin de vous aider dans votre choix de nickel et de traitement thermique, consultez notre fiche technique qui passe en revue toutes les caractéristiques de chacun d’entre eux.
« L’épargne » permet de protéger partiellement la pièce du nickelage quand c’est absolument nécessaire. Cette technique est parfois complexe à mettre en œuvre et va à l’inverse de la philosophie du nickelage qui consiste à « étanchéiser » complètement la pièce par un film métallique. La zone épargnée constitue en effet une amorce possible de corrosion.
Néanmoins, le procédé permet de ne pas revêtir une zone particulière de votre pièce quand ses caractéristiques (dimensions, matériaux…) le nécessitent absolument.
Notre procédé permet l’enlèvement d’une couche de nickel usée ou imparfaite. À la suite de cette opération, vos pièces retrouvent les cotes d’origine sans aucune détérioration. Du nickel chimique peut être à nouveau appliqué afin de retrouver la protection souhaitée.
Le dépôt chimique de nickel sur un substrat métallique est une technique très utilisée dans de multiples activités industrielles. Les différents procédés de dépôt sont relativement complexes et dépendent de plusieurs facteurs tels que le pH, la température, la composition des bains de nickelage et la nature du substrat.
Le procédé de déposition par voie « chimique » débute par l’immersion des pièces dans des bains de préparation de surfaces (Dégraissant / Décapant ). Cela nous permet d’obtenir un dépôt de qualité avec une accroche moléculaire sur le substrat très stable !
Les pièces sont ensuite immergées dans une solution de sels de nickel (Sulfate), de réducteurs (Hypophosphite) et d’additifs (acides / complexant / tensioactifs…).
Il se produit alors une réaction autocatalytique :
NiSO4 + 3 NaH2PO2 + 3H2O
→ Ni°(P) + 3 Na+ + 3H2PO3– + SO42- + 2 H2 + 2 H+
Sulfate de Nickel + Hypophosphite de Sodium + Eau
→ Alliage Nickel-Phosphore + Sodium + Orthophosphite + Sulfate + Hydrogène + Acidification